Destination.Ailleurs

A la lettre L,

De toute façon, les Autres, on s'en fout.

çà dépend qui, çà dépend où, çà dépend à quel sujet.

Et tout çà, çà m'ennuie.

Pourquoi aller se casser le mental en petits morceaux pour des gens qui s'en foutent ?

Qui penseront brièvement avant de partir sur autre chose ?

Les Autres, c'est pas que je m'en fous.

C'est que si je peux, je les aide.

Et si je peux pas, je les zappe.

çà va pas plus loin et c'est terriblement agréable à vivre.

Pensez ce que vous voulez, allez y. 

Y'aura toujours des gens pour ouvrir leur gueule trop grand ou trop fort.

A ceux là, mes bouffées de rage.

Je ne suis plus en adéquation.

Je ne sais plus ce qu'il faut dire ou ne pas dire.

Je dis et puis voilà.

Je pose beaucoup de questions. J'apprends tout ce que j'ai pas appris avant, par flemme ou trop gros égoïsme.

Alors, pensez ce que vous voulez. Que je suis conne, stupide, inculte. Ignare ou médiocre, même.

Ou même, allez, minable.

Je suis peut être tout çà à la fois.

Mais.. bordel.. qu'est ce que je peux en avoir à foutre de votre avis ?

Vous savez, moi, j'aimerais que les choses soient claires, tout le temps.

C'est pour çà que je pose plein de questions, que j'insiste, que je demande des justifications.

Et que mes "pourquoi" s'enchaînent.

Je refuse le non respect.

Je suis une personne. Peut être médiocre, mais je suis une personne.

Les jugements et autres avis pathétiques, gardez les. Prenez un miroir et regardez vous. Voilà.

C'est même pas du Bisounours. Va falloir arrêter avec çà.

Je veux que les choses soient nettes, claires et posées. Cash.

Et c'est presque la mer à boire. Terrifiant.

Alors, oui. Surement que çà y est, je me décale. Je marche à côté.

Je vous vois dans la rue, je vous vois dans vos bureaux à Issy.

Et c'est la panique. Je veux pas être comme lui, je veux pas être comme elle.

Coincée derrière un putain de bureau, dans une ambiance de merde ? 

Peut être que c'est le chemin qui permet de gagner sa vie.

Alors, ouais, peut être que je vais rater la mienne.

Je la rate déjà à me sentir si décalée, non ? 

Et je dis çà et puis dans cinq ans, je serai à faire des manip' à la con dans un labo mal ventilé, remplie de connasses plus aigries les unes que les autres.

Au secours.

Alors, oui, on pourra me juger. On l'a déjà fait, on le fait et on le fera. Encore et encore.

Parce que cette fille était jalouse. Son gars m'a jeté un oeil. Elle m'a fusillé du regard en l'attrapant par le bras.

Coucou chéri, m'oublie pas, hein.

PUTAIN, MAIS QUELLE CONNE.

Comment peut on, au juste, être jalouse d'une fille telle que moi ? 

Je suis larguée. A 15 000 de là. Je souris, je plaisante et j'amuse.

Je fais attention, je me décale et je tamponne.

Mais c'est tout.

Y'a rien à l'intérieur. Que dalle, c'est vide.

Une enveloppe rondelette de chair humaine sur .. du vide. Voilà.

Après, je dis pas, j'ai des trucs qui fourmillent de partout. 

Envies, désirs, manques, volontés, forces, détermination et j'en passe.

Je suis peut être pas si vide que çà. 

Mais bref. Tout çà, c'est mental.

Je suis fascinée par le pouvoir du mental sur le physique. Le concret, le tangible.

De toute manière, je crois que ma vie entière est une _fatalError. 

Je l'ai prise dans le mauvais sens. Comme une ado bien rebelle.

J'ai fait la gueule devant ce qu'on me présentait.

J'ai attendu "plus tard".

Et faut voir le chemin parcouru. "Plus tard" atteint, l'Ado.

Alors, _ReBoot maintenant.

Je supporte pas de répondre au téléphone.

Je dis les choses de manière spontanée et les gens, parfois, ne comprennent pas.

Forcément, çà fait des décalages. Encore.

Beuh.

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